La Fondation Eben-Hézer a récemment accompli un important travail pour actualiser sa charte, document constituant le fondement des activités d’Eben-Hézer. Cette dernière définit les pratiques applicables au sein de ses trois institutions – fédérées autour de l’idée de « Donner sa place à l’autre » - et en assure la cohérence.

Si les organes internes de la Fondation Eben-Hézer s’avèrent être les garants des valeurs et des principes énoncés, il est du ressort, voire de la responsabilité des directions des institutions de les faire connaître à l’interne et de veiller à leur application.

C’est avec M. Maxime Morand que nous avons initié une démarche dans ce sens, nous basant sur la règle de Saint-Benoît. « Un vrai trésor pour apprendre le management », selon Maxime Morand.

 

Ce travail - largement participatif - a ainsi débuté par la déclinaison de cinq thèmes, telles des valeurs, à savoir :

le sens

la participation des résidents

l’engagement personnel

la communication inter-personnelle

la transdisciplinarité

Ces cinq thèmes nous ont ensuite servi de points d’appui sur lesquels nous allions pouvoir faire émerger de nouveaux comportements. Tels des réflexes qui nous permettraient de faire vivre nos valeurs dans différentes situations concrètes. Des réflexes que nous souhaitions aussi voir ancrés dans nos pratiques quotidiennes afin qu’ils deviennent le réel vécu de l’institution. C’est le défi que nous nous sommes fixé pour les années à venir, en déclinant les éléments qui suivent :

 

Nous sommes en mesure

d’expliquer le sens de nos pratiques

et acceptons de les remettre en question.

 

Afin de rendre la personne accueillie actrice de sa vie,

nous l’accompagnons dans ses choix

en lui expliquant les enjeux.

 

Nous donnons et accueillons les feed-back

de manière libre, avec bienveillance

et sans barrière hiérarchique.

 

Lorsqu’une information ne nous semble pas adéquate

ou mérite quelque éclaircissement,

nous prenons nos responsabilités en allant chercher la réponse à la source.

 

Nous nous présentons à l’heure

aux rendez-vous et aux colloques,

et nous nous y sommes préparés.

 

Nous recherchons constamment des idées

pour mieux travailler ensemble,

de façon simple et en privilégiant le contact direct.

 

Merci aux quelque soixante participants à cette démarche qui, par leur engagement et leur enthousiasme, permettent désormais à la Cité du Genévrier de pouvoir s’appuyer sur de véritables réflexes, telles des boussoles orientées vers l’essentiel, à savoir le bonheur des personnes accueillies.